dimanche 18 octobre 2015

Samedi 17 Octobre / Monemvasia - Mystras



Ce matin, nous partons visiter Monemvasia. Passés la porte fortifiée, c’est un vrai coup de cœur pour tous les 2 !

Notre premier aperçu:








Nous explorons chaque ruelle, chaque recoin. Les maisons sont en parfaite harmonie, beaucoup sont encore en cours de rénovation / reconstruction. 
Comme beaucoup d’autres villes du Péloponnèse, elle a été tantôt sous domination vénitienne, tantôt sous domination turque et n’a été reprise par les grecques qu’en 1821. Elle possédait 26 églises, aujourd’hui, beaucoup d’entre elles ne sont à l’état de ruines.
En tout cas on adore ! Mis à part la rue principale, bordée de boutiques et hôtels, le reste du village est resté authentique, et en cette période les touristes sont peu nombreux. On prend le temps pour profiter.

Les remparts:






Vue sur la ville depuis les remparts:







Les ruelles fleuries :







On poursuit notre exploration jusqu'aux remparts Est, qui semblent avoir été rénovés récemment. Nous avons quelques jolis points de vue sur les toits de la ville et les églises. Quasiment toutes les maisons disposent d'une petite terrasse avec vue sur la mer.

















Nous montons jusqu’à une petite chapelle, creusée dans le rocher au-dessus du village ; de là, la vue est splendide !





Vers 14h, nous prenons la route de Mystras, l’étape est courte et la route sans grand intérêt. Nous atteignons le camping vers 16h ce qui nous permet d’aller
faire un petit tour vers la cité de Mystras, classée à l’UNESCO en 1989. Encore une fois, les vénitiens et les turques se disputent la cité. 3 ans après la guerre d’indépendance grecque (1822), les turques reprennent une dernière fois la ville en 1825 et la rasent. La ville est abandonnée.

Aujourd’hui, la plupart des bâtiments sont en rénovation. Le site fermant à 17h30, nous n’avons pas le temps de le visiter, on se contente d’une vue globale depuis la route qui serpente jusqu’à la forteresse située au sommet de la colline. Nous prolongeons la ballade en faisant un petit tour à pied jusqu’à un village abandonné. Nous rencontrons par hasard un français, ancien chasseur alpin exilé en Grèce depuis 35ans, qui est ravi de discuté un peu.




Bilan de la journée : 111kms.

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