Tout de suite, on remarque que, ici aussi, la guerre a laissé beaucoup de cicatrices. Impacts de balles, de mortiers, façades écroulées...
C'est une ville à deux visages. D'un côté, la vieille ville classé à l'UNESCO, de l'autre, le lourd passé à supporter. Ici se mélange le vieux et le neuf. Il faudra du temps et de l'argent pour résorber toutes les blessures.
Nous reprenons la route en direction de Sarajevo. Le temps est couvert mais pas menaçant. Les bosniaques sont plutôt du genre ''pressés'' et n'hésites pas à doubler sur les lignes blanches. Il faut rester vigilent.
Nous nous enfonçons dans la vallée en remontant la rivière Neretva. Nous nous élevons dans la montagne et les températures commencent à baisser.
A quelques encablures de Sarajevo, nous bifurquons sur la droite pour aller rejoindre le Mont Igman, qui a reçu les 2 tremplins olympiques (70 et 90m) lors des JO d'hiver de Sarajevo en 1984. Nous en profitons pour faire notre pause déjeuner au chaud ainsi qu'une balade autour et sur les tremplins. La vue y est magnifique mais il faut être un peu tordu de la tête pour se jeter dans le vide à cette hauteur ! Impressionnant !
Dommage encore une fois que ce site ait été victime de la guerre. Il est hors d'usage et les infrastructures sont démontées.
Nous regagnons Sarajevo et le logement que nous avons réservé sur internet. Sans GPS (les mises à jour n'ont pas encore été effectuées pour ce pays), on met un peu de temps à trouver, heureusement il y a google map, et notre sens de l'orientation à tous les 2 pas si mauvais).
Nous passons en plein centre ville sur la grande artère principale qui longe la rivière Miljacka ce qui nous donne un premier aperçu, puis l'on s'élève sur l'une des 5 collines entourant la ville, les rues deviennent pentues et plus étroites. On finit par trouver le logement, Emir nous accueille. Soirée repos au chaud (le thermomètre est descendu à 6°C aujourd'hui!).
Bilan de la journée: 160kms.
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