Lundi 6 Juillet / Forde - Valldal

Ils ne s’étaient donc pas trompés : IL PLEUT !! On range nos affaires depuis l’intérieur de la tente, c’est un peu serré mais on y arrive. Des petites accalmies nous permettent de charger la moto ….

Ah, enfin, nous allons découvrir la VRAIE Norvège, ses brouillards pénétrants, ses bruines incessantes, ses bourrasques de vents … que du bonheur !

Mais il en faut plus pour nous décourager (et surtout, on n’a pas le choix), nous récupérons la route N°5, puis 60, de Forde à Stryn. Bon, ça semblait être joli le long des lacs, mais le brouillard étant au-dessus de nos têtes, on ne s’est pas vraiment rendu compte …

Nous en profitons pour faire des courses au village, et du réseau WIFI du centre d’information pour faire un point météo qui conditionnera la route à suivre.

Donc, c’est confirmé, il va pleuvoir toute la semaine. Donc ça ne sert à rien d’attendre le soleil, on va être sous la pluie. Nous décidons donc de continuer notre chemin initial par l’ascension de la route des Aigles et la redescente sur le célèbre Fjord de Geiranger, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous nous arrêtons faire une pause  en haut du plateau pour souffler un peu entre deux averses et faire quelques photos.

Nous descendons ensuite une route vertigineuse par une série de lacets incroyables qui nous font passer de 1000m d’altitude au niveau de la mer en à peine 10kms. On y domine les panoramas les plus connus de Norvège. Du moins, on les devine à travers le brouillard !

D’immenses paquebots sont arrimés là !! Impressionnant d’être dans un milieu de montagne et d’avoir de si gros bateaux sous nos yeux !

Nous passons dans la courte vallée avant de remonter une route en lacets tout aussi impressionnante que la précédente. De nombreux bus sont sur cette petite route pour acheminer les flots de touristes venus en paquebots pour leur faire admirer les différents points de vue.

Nous arrivons à Eidsdal pour prendre un bac. Il pleut des cordes mais je préfère rester sous la pluie durant la traversée pour rester à côté de la moto. Le sol du bac (en acier peint) est très glissant. Je préfère être mouillé que d’avoir une moto par terre ! Cela dit, les bacs avancent sans à-coups.

Nous cherchons un camping pour la soirée, du moins un hytter (petite maisonnette en bois équipée d’un lit, d’une table, chaise, frigo, kitchenette). Il pleut toujours et au final, nous n’avons jamais quitté la pluie depuis ce matin. Malgré tout, nous sommes bien restés au sec sous nos vêtements de pluie, MERCI Nelly !

Après 2 nuits en bivouac, on rêve d’une bonne douche, d’un coin chaud pour se réchauffer et surtout se mettre au sec. On en profite pour faire une bonne lessive !

Bilan de la journée : 235kms

PS : Une grosse pensée pour ma maman qui fête son anniversaire aujourd’hui ! Bises à Evelyne !